« Julie avait besoin de se former, de se professionnaliser »

Muriel Dominot est directrice du Geiq Vert. Elle nous raconte comment Julie a réussi à décrocher un emploi d’ouvrier(e) du paysage, grâce à l’accompagnement du Geiq Vert.

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Cette interview a été réalisée dans le cadre du magazine La plus belle façon d'embaucher, créé à l'occasion de la 5ème édition de l'événement "3 jours avec les Geiq".


Particulièrement déterminée, Julie a parfaitement su s’intégrer dans un milieu majoritairement masculin lors de son parcours en alternance. Elle a obtenu sans accroc son Titre Professionnel d’ouvrier du paysage.

Avant d'entrer au Geiq, qu'avait fait Julie ?

Muriel Dominot : Julie avait une formation de Prospection détection des maladies délivrée par la Chambre d’agriculture. Cela faisait plus d'un an qu’elle était inscrite à Pôle emploi, sans perspective d'embauche. Elle était particulièrement déterminée à intégrer un secteur majoritairement masculin (le taux de féminisation y est de 13 %). Malgré cela, Julie a su s'imposer très rapidement  dans ce milieu grâce à la qualité de son travail, son implication et sa fiabilité.

Comment s'est passée la rencontre avec le tuteur en entreprise ?

Ce fut le « coup de foudre » professionnel dès le premier contact ! Sa relation avec son tuteur en fut facilitée tout au long de son parcours.

En quoi l'offre du Geiq était adapté à la situation ?

Julie avait besoin de se former, de se professionnaliser. Quant à l'entreprise, elle recherchait un/une candidat.e motivé.e et volontaire pour renforcer ses équipes. En effet, exercer ce métier cinq jours sur sept, compte tenu des contraintes météorologiques, n’est pas toujours simple au quotidien. Pour preuve de cette bonne intégration, sa mise à disposition, initialement prévue pour trois mois a été prolongée jusqu'au terme de son contrat de treize mois. Elle a ensuite été recrutée en CDD de six mois, et ce malgré un contexte économique et sanitaire incertain.

La crise sanitaire a-t-elle eu un impact sur le parcours de Julie ?

Dès la première semaine de confinement, Julie a manifesté des signes d'impatience. L'entreprise du paysage dans laquelle elle travaillait a très vite redémarré son activité. Elle souhaitait reprendre son poste au plus vite. Situation un peu frustrante pour elle puisque nous n'avions pas de réponse sûre quant à la possibilité de remettre en poste les alternants.