« Sans notre accompagnement, l'entreprise n'aurait probablement jamais retenu le CV d'Achref »

Nadège Durimel dirige le Geiq 3A. Elle a veillé à la bonne insertion professionnelle d’Achref, bénéficiaire du dispositif du Geiq.

Découvrir

Cette interview a été réalisée dans le cadre de la seconde édition du magazine La plus belle façon d'embaucher.


À la suite de sa formation, il a obtenu le Certificat de Spécialisation Machinisme Agricole. Il travaille désormais dans ce secteur.

En quoi le profil d’Achref vous paraissait-il intéressant ?

Nadège Durimel : Achref était bénéficiaire du revenu de solidarité active (RSA). D’origine étrangère, il habitait dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). Son parcours de vie sortait vraiment de l’ordinaire et Achref a montré une volonté à toute épreuve et un sourire inaltérable.

En quoi le dispositif proposé par le Geiq répondait-il au besoin de l'entreprise et de la personne salariée ?

Sans notre accompagnement, l’entreprise adhérente n’aurait probablement jamais retenu le CV d’Achref. D’une part, nous avons su valoriser la candidature d’Achref en privilégiant ses compétences et sa motivation. D’autre part, nous avons su rassurer le salarié. En effet, son parcours de formation présente des lacunes. Il n’a pas de formation initiale et ne maîtrise pas tout à fait la langue française. Quoi qu’il en soit, c'est l'immersion d’Achref dans le monde professionnel qui a permis de faire oublier la prévalence du CV à l’entreprise, pour s'intéresser exclusivement à la compétence et la motivation de l’alternant.

La crise sanitaire a-t-elle eu un impact sur le parcours d’Achref ?

Dans ce cas précis, la crise sanitaire a eu un impact positif. Nous avons pu constituer un dossier pour obtenir la naturalisation d’Achref, puisqu’il a travaillé durant la crise sanitaire.

Achref a-t-il été particulièrement mobilisé depuis la crise sanitaire, de par le secteur d'activité dans lequel il a été embauché ?

Achref a été très actif pendant la crise sanitaire. Le secteur agricole a maintenu son activité. En situation de crise ou non, il y a toujours du travail : il faut cultiver les champs, récolter...